Editions Téqui
Chantécume (Défi 40) - Pierre
TEQUI -
La collection Défi se devait de relever un nouveau Défi.
Le premier roman jeunesse de fantasy
de la collection « Défi » vient de paraître !
De la fantasy,
mais avec des valeurs chrétiennes, bien sûr...
Dans « Chantécume », quatre
compagnons unis par une fidélité sans faille fuient l’étouffante
cité de l’Autocrate, maître du feu, pour atteindre les mythiques
Terres Brûlantes.
Ils ignorent aussi tout des rencontres
extraordinaires qu’ils vont faire. Rassemblés en une compagnie
haute en couleur, ils pourront se confronter au mal et le vaincre....
Un univers imaginaire d’une très
grande richesse, une écriture maîtrisée, une action au rythme
endiablé et au suspense constant...
Et surtout, une histoire au
service de valeurs telles que l’amitié, la fraternité, le courage
et la résistance face à la tentation du mal !
Texte figurant au 4ème de couverture :
Au centre du continent sauvage s'élève
un volcan prodigieux. On dit que là se trouve l'origine et la fin de
toutes choses. Vint un jour un inconnu, et l'univers de Chantécume
ne connut plus la paix.
Quand Gil, Chanille, L'Anguille et La
Bedaine, fuyant l'étouffante cité de l'Autocrate, s'enfoncent dans
la jungle, ils sont loin de se douter qu'ils vont devoir affronter le
Hurleur, maître des terres, dont on ne sait s'il est animal, humain
ou pire. Ils ignorent aussi tout des rencontres extraordinaires et
hautes en couleur qu'ils vont faire : mystérieux homme volant,
femmes venues des fonds marins, petits hommes dont l'humour n'a
d'égal que leur débrouillardise...
Le dilemme du choix de la couverture :
« Les romans n’ont pas de visage, les livres si. Derrière la couverture d’un livre se cachent tant d’enjeux, d’attentes, d’émotions aussi : de l’auteur, de l’éditeur, du libraire, qui toujours visent à celles du lecteur. Sa réalisation explore de multiples pistes, convoque des imaginaires différents, confronte les subjectivités, jusqu’à atteindre son but : « ouvrir une fenêtre sur le paysage
intérieur d’un livre » (Je cite ici Bertrand Py qui a su magnifiquement expliquer ce que nous ressentons tous si confusément).
La couverture sélectionnée est celle de Alain Davy. Il a fallu supprimer un affreux casque à plumes sur le sommet du crâne du personnage central et faire sourire davantage la brave demoiselle. Toutefois, j'éprouve un grand regret pour l'absence de pupilles du personnage volant que l'on croit aveugle, car il
ne l'est pas, loin s'en faut.
Cependant avant de nous arrêter sur cette illustration, d'autres projets nous ont été proposés :
Deux illustrations de Fabienne Maignet, puis deux autres de François Rocher. Un grand merci à eux.
Avons-nous fait le bon choix ? Vous en jugerez...
Explications sur le genre littéraire "FANTASY".
Voici un roman intitulé
Chantécume que l'on pourrait classer dans le genre « high
fantasy ». Bien entendu, il ne pouvait être question de
s'éloigner de l'idéal poursuivi par Défi et les éditions Téqui.
Le genre « fantasy »
regroupe des sous-genres bien différents, dont certains que nous
avons rejetés d'emblée en raison de leur éloignement des valeurs
mises en avant par la collection Défi et les éditions Téqui.
Nous avons opté pour la « high
fantasy », où le Bien finit par l'emporter sur le Mal pourtant
doté d'une énorme puissance. Le parallèle avec le destin de
l'Humanité est évident puisque nous savons que le Mal sera vaincu à
la fin des temps, et qu'il nous faut tous pour cela porter notre
croix sur cette terre à la suite de notre Sauveur.
Chantécume appartient totalement
à la « fantasy » puisqu'on y trouve les éléments
d'épopée, du surnaturel et du merveilleux, mais il rejette les
genres noirs et violents, c'est à dire le pouvoir séducteur du Mal,
en ce sens qu'il privilégie les valeurs du courage, de la
générosité, du respect d'autrui, de la fidélité en amour comme
en amitié, valeurs indubitablement à la fois humaines et
chrétiennes.
Peut-être le lecteur
éprouvera-t-il le besoin d'en savoir davantage sur le genre
« fantasy ». En voici un récapitulatif succinct :
Le genre « fantasy »
est apparu au cours des derniers siècles, mais il puise ses origines
dans les éléments littéraires les plus anciens que sont l'épopée,
le surnaturel et le merveilleux.
C'est ainsi que l'évolution
partie des récits épiques du Moyen Âge, comme le Cycle des
Chevaliers de la Table ronde, a abouti à des écrits plus
imaginaires tout à fait éloignés de la réalité historique.
Il ne fait aucun doute que le
Seigneur des Anneaux de Tolkien, publié en 1954, a prodigieusement
contribué à faire de la « fantasy » un genre
particulier économiquement viable.
La fantasy s'est spécialisée au
fil du temps :
- high fantasy (Seigneur des
Anneaux) : le bien triomphe du mal aux prix de sacrifices
énormes,
- sword and sorcery appelée aussi
heroic fantasy (Conan le Barbare) : où se mêlent magie, coups
d'épée et force barbare,
- dark fantasy (La Tour Sombre) :
où le mal l'emporte sur le bien,
- science fantasy (les Ballades de
Pern) : humains débarqués sur une planète médiévale et
recourant au merveilleux pour s'en sortir,
- réalisme magique (Les Enfants
de Minuit) : littérature engagée, souvent critique de la
condition humaine,
- fantasy urbaine (Highlander) :
les êtres magiques évoluent dans notre monde moderne,
- fantasy mythique (la Fille du
Roi des Elfes) : adaptations modernes de légendes anciennes,
- fantasy burlesque (les Annales
du Disque-Monde) : parodie humoristique de la fantasy,
- fantasy animalière
(Rougemuraille) : a pour héros des animaux se conduisant comme
des êtres humains,
- fantasy historique appelée
aussi uchronie (Alvin le Faiseur) : l'histoire officielle est
altérée afin de lui donner une évolution différente.